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jeudi 7 mai 2009

Qui êtes-vous... Paul Auster? (3)

Je vous invite à lire l'entretien de Françcois Busnel avec Paul Auster paru dans le Magazine Lire sur L'Express. Je vous en cite le début, et vous donne l'adresse internet pour poursuivre votre lecture.
Paul Auster, un écrivain, un homme de son temps.
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«Le 3 février, Paul Auster fêtera son soixantième anniversaire. Mais surtout ses vingt ans de succès mondial! Car depuis la publication en France de Cité de verre, en 1987, chacun de ses livres est un triomphe. Patiemment, Paul Auster a construit une œuvre unique en son genre, subtil mélange de roman philosophique et de road movie, où des personnages fracassés par le destin entrent pourtant en lutte contre la résignation et le mouvement du monde. Son nouveau roman, Dans le scriptorium, est un éblouissant tour de passe-passe littéraire. C'est aussi la clé de toute l'œuvre austérienne: l'histoire de ce vieillard incarcéré dans une chambre et tentant de reconstituer le puzzle d'un passé oublié n'est-elle pas la métaphore de l'artiste face à ses créatures? Comme toujours, Paul Auster mêle interrogations métaphysiques et récit d'histoires étranges. Mais ici les personnages sont bien connus des lecteurs de Paul Auster: ce sont ceux de ses précédents romans, Anna Blume, Quinn, Fanshawe, Benjamin Sachs et David Zimmer en tête.
Park Slope est un quartier élégant et mélancolique. C'est sur cette colline de Brooklyn que vit Paul Auster, à deux pas de la 7e Avenue immortalisée au cinéma dans Smoke et Brooklyn Boogie - sans doute le seul quartier de New York qui n'ait pas changé depuis le 11 septembre 2001. En ce moment, il n'écrit pas. «Pas encore...» corrigerait-il. Auster, qui achève le montage de son prochain film, The Inner Life of Martin Frost, a refusé de faire la moindre promotion pour Dans le scriptorium. Il préfère les longues promenades dans Prospect Park, tout proche, ou sur les avenues bruyantes de la ville. Le solitaire de Brooklyn n'a pas pris une ride. Son style non plus. F.B. Dans quelques jours, vous aurez 60 ans. Ça va?
Paul Auster. J'essaie de me rentrer mon âge dans le crâne. Pas facile! Je ne me sens pas si vieux que ça. Mais, depuis quelque temps, peut-être pour me préparer à cette date symbolique, je repense à ma vie. Inévitablement, j'examine mon passé de façon différente,(...)
Lire la suite sur: http://www.lire.fr/entretien.asp/idC=50949/idTC=4/idR=201/idG=4

lundi 20 avril 2009

Qui êtes-vous... Paul Auster? (2)

Dans mon billet du 18 avril, j'ai commis un oubli... Comme dirait l'autre, veuillez accepter ma réparation!
Or, donc, voici que, je vous invite à relire mon billet du 8 avril 2009, intitulé Paul (Auster) et François (Busnel) à La Grande Librairie.
Et, de ce fait, à revoir l'émision: http://www.france5.fr/la-grande-librairie/index.php?page=article&numsite=1403&id_rubrique=1406&id_article=6707

samedi 18 avril 2009

Qui êtes-vous... Paul Auster? (1)

Je laisserai Paul Auster répondre à la question en titre. Pour ce faire, j'ai choisi deux vidéos.
Dans la première vidéo, d'une durée de 6 minutes, Paul Auster mentionne deux écrivains qui l'ont influencé: Edgar Edgar Allan Poe* et Joyce. Il en apprécie le mélange du réalisme quotidienne et le fantastique. Il aime Chaplin: burlesque et cinéma muet. Il apprécie le génie de Jean Renoir. Dans La grande illusion: imagination tendre, image de solitude et conséquences meurtrières de la guerre sur les gens innocents. Il dit un mot de Seul dans le noir: un roman plus actuel; il tient à ce livre, beaucoup. Et le baseball, bien sûr. Une courte entrevue qui en dit long, menée intelligemment, avec dessin, images, et ... l'écrivain. http://www.youtube.com/watch?v=OseyZfII6Qo
La deuxième vidéo, d'une durée de 11 minutes, porte essentiellement sur Seul dans le noir. La solitude? «Même quand on est seul, on n'est pas seul; on est habité par les autres.», dit Paul Auster. L'animatrice, Florance Nolville, relève qu'on trouve dans ce roman, comme dans les autres: fiction et réalité, humour et sérieux. Quant à moi, je dirais plutôt: autodérision de la part d'August Brill, le grand-père, et ironie. Je crois que c'est plus juste. Et du sérieux: il n'en manque pas... Paul Auster raconte une anecdote qui vaut son poids d'or et répond à la question: comment est-il venu à l'écriture. À noter la fine observation de l'animatrice. Décidément, le baseball mène à tout... Qui l'eût cru? http://www.wat.tv/video/monde-livres-22-janvier-2009-17yz2_16vy8_.html