Dans le blogue intitulé Michel Quint en deux temps (Littéranaute, billet du 21 janvier 2009), je mentionnais qu'avant Effroyables Jardins Michel Quint était un auteur de polars et de pièces de théâtre talentueux mais peu connu, mais que, depuis ce premier roman, il est devenu un romancier célèbre. C'est peu dire d'un auteur...
Le texte le plus éclairant pour répondre à la question en titre, je la tire de la dédicace de son livre Effroyables Jardins: «À la mémoire de mon grand-père Leprêtre, ancien combattant de Verdun, mineur de fond, et à celle de mon père, ancien résistant, professeur, qui m'ont ouvert en grand la mémoire de l'horreur et fait pourtant apprendre la langue allemande, parce qu'ils sentaient bien que le manichéisme en histoire est une sottise.»
Une mémoire douloureuse, et intime, de la Grande Guerre et de la Seconde guerre mondiale inscrite au sein même de sa famille dont, on peut le déduire, tous ses membres, leurs proches et leurs amis ont souffert dans leur quotidienneté, des années durant.
Douloureuse, mais non revancharde, comme le démontrent ses deux romans Effroyables Jardins et Max.